• ELLE UK / avril 2011 :

     


    " Qu'est ce que tu portes ?

    Je porte du Hakaan. J'ai adoré ce designer dès sa première collection. Mon bracelet est signé Laurence Coste et mes chaussures Louboutin - elles ont 14 cm de talons et elles sont confortables !

    Comment pourrais-tu décrire ton style ?
    Assez simple et classique, mais j'ai un coté aventureux.

    Quels designers admires-tu ?
    Christopher Kane est incroyable - je suis très contente qu'il ait gagné le prix du meilleur Designer Britannique de l'Année. Mark Fast a un talent merveilleux lui aussi. Je suis très fière de mes racines mode anglaises.

    Est-ce qu'avoir les cheveux courts te pousse à t'habiller différemment ?
    Je pense que ça me rend plus sûre de mes choix en matière de mode. Ça m'autorise à porter des robes plus sexy.

    Qu'est ce que ça fait de recevoir un prix des mains de Vivienne Westwood ?
    Mon Dieu, c'est un si grand honneur. Je l'admire tellement. Et ELLE m'a tellement soutenue. J'ai toujours lu et adoré ce magazine. "
    Merci de cérditer Emma Watson France pour la traduction.

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    • " Enchanting Emma ! " Marie Claire UK / décembre 2010 :

     

    " Elle est l'actrice la mieux payée d'Hollywood – et probablement la plus authentique/gentille/normale/adorable. Leslie Bennetts a parlé à Emma Watson de ce qui allait de nouveau enchanté Emma.

    Quand Emma Watson est arrivé à l'Université de Brown l'année dernière, les étudiants ont réagit avec excitation étourdissante – une authentique star de film vivant au milieu d'eux ! - Ce qui a été modéré par un désir véritable de respecter sa vie privée.

    Mais des bizuts pareils ont grandi en regardant les films Harry Potter, en voyant Emma comme la copine d'Harry, Hermione Granger, et des fois ils ne pouvaient simplement pas se retenir.

    Lors d'un cours, un professeur a posé une question aux étudiants, et Emma a levé la main. Avec le même acharnement surréaliste de la miss Hermione « je sais tout », Emma a donné la bonne réponse. Depuis le fond de la salle, un de ses camarades de classe a crié « 20 points pour Gryffondor! »

    A Brown, Emma ne joue pas pour Griffondor – la maison à laquelle Harry et Hermione appartiennent à l'école de sorcellerie Poudlard – mais elle y a trouvé une réelle maison. Quand nous nous sommes rencontré pour un rapide petit déjeuner avant qu'Emma commence son année universitaire l'automne passée, elle était désireuse de retourner à sa vie d'étudiante.

    « Cette première année à Brown a été une vraie découverte pour moi, dit-elle. Je me suis trouvé un bon groupe d'amies, et maintenant que je sais comment les choses fonctionnent et ce que les professeurs attendent, je suis vraiment excitée à l'idée d'y retournée pour ma deuxième année, parce que je sais que cette fois je vais pouvoir me détendre et apprécié. »

    Emma est profondément reconnaissante de la façon sont elle a été accueillie par ses camarades. « Brown a vraiment le sens de la communauté, et les gens sont très protecteur envers moi, dit-elle. Ils veulent vraiment que je me sente chez moi. J'ai fêté mon 20ème anniversaire à Brown, et je n'ai pas eu à dire à qui que ce soit de ne pas mettre de photos sur Facebook. Pas une seule image n'y a été vu. C'est à ce moment là que j'ai su que j'avais un groupe d'amis solide, et j'ai senti que j'y appartenais. »

    Ce confort est probablement le bienvenue parce qu'elle doit s'adapter au fait que Harry Potter touche à sa fin, une saga qui a occupé sa vie pendant toute une décade. Après la sortie du 7ème film en novembre, Harry Potter et les Reliques de la Mort – Partie 1, la série va se conclure en juillet prochain par la sortie du 8ème et dernier film, Harry Potter et les Reliques de la Mort – Partie 2. Quand le tournage s'est fini en juin dernier, Emma l'a quitté dans un fracas de sentiments puissants. « Mon dernier jour était très émouvant, a-t-elle admit. C'était triste, c'était la fin d'une ère. C'était un incroyable apprentissage ! J'ai donné tout ce que je pouvais à ce rôle, et j'ai tellement eu en retour. »

    Maintenant c'est terminé, Emma a la liberté de faire des changements – à commencer par une coupe de cheveux radicale qui est inspirée par de nombreuses icones comme Mia Farrow, Edie Sedgwick, Jean Seberg et Audrey Hepburn.

    « J'ai voulu faire ça depuis que j'ai l'âge de 16 ans, alors quand Harry Potter s'est terminé en juin, j'ai simplement eu besoin de changement, a dit Emma. C'était très symbolique pour moi. C'est très court, c'était tondu sur la nuque et sur les cotés. Et c'est très libérateur, je peux marché dehors sans y penser. »

    Avec sa transformation depuis les cheveux touffus d'Hermione – dont les boucles épaisses ont été ajouté par extensions capillaires – à son look garçonne qui convient bien mieux à ses manières délicates, Emma a aussi annoncé son intention de se cultiver et de se développer eu lieu de se reposer sur son image de jeune sorcière qui a captuvé l'imagination des gens à travers le monde.

    La série de film réalisant le plus gros bénéfice de l'histoire, les films Harry Potter ont eu tellement de succès que les 7 livres de J.K. Rowling ont été adapté dans 8 longs-métrages. « Ça n'était pas comme si je ne faisais qu'un seul film, c'était travaillé constamment pendant 10 ans. Il n'y avait pas de sursis, dit Emma. Mais je suis heureuse quand j'ai vu la fin, j'ai pris le rôle dès le début et je voulais finir ce que j'avais commencé. J'étais très satisfaite d'avoir accompli en entier le voyage d'Hermione. »

    Le voyage parallèle d'Emma a été moins dramatique que certaines escapades d'Hermione défiant la mort, mais l'actrice a aussi vécu une extraordinaire aventure durant cette dernière décade. Ses propres choix – comme ceux d'Hermione – ont été dicté par une intelligence bien disciplinée, un engagement intense à la réalisation de ses objectifs et une volonté de fer.

    La passion d'Emma pour la comédie vient originellement d'une compétition de récitation de poèmes. « J'adorais trouver le sens réel de chaque mot, et comment je devais les dire, et ce que je pouvais faire avec ma voix et comment je pouvais accroché l'auditoire à chacun de mes mots, a-t-elle expliqué. J'ai vraiment dedans ».

    Elle avait 7 ans quand elle a lu le premier Harry Potter, et elle était au milieu du troisième tome quand elle a auditionné pour le premier film. « Jouer Hermione est venu très naturellement, j'avais un réel lien avec elle, dit elle. Je sentais que je savais exactement qui elle était. Comme moi, elle est très loyale et déterminée, elle est très intelligente, et elle a beaucoup d'amis garçons. Son désir d'avoir la bonne réponse est identique au mien. Je suis perfectionniste, le fait que je sois autoritaire vient de là. »

    Mais sa décision de prendre le rôle était aussi audacieuse que peu probable, étant donné son manque d'expérience dans le domaine. Cependant, même à 9 ans Emma avait une quasi-obsession de la réalisation de son but. « J'ai commencé à travailler sur les auditions à 9h le matin et je ne me suis pas arrêté avant 5h de l'après-midi, s'est-elle rappelé. La vidéo, c'était simplement moi en train de faire la même chose des centaines de fois, jusqu'à ce que je le fasse parfaitement bien. J'ai incroyable de part mon endurance. Les adultes disaient 'Il fallait qu'on t'arrête, tu voulais continuer.' j'ai toujours été comme ça, je me donne à 100%. Je ne peux pas faire autrement. »

    Les parents d'Emma, qui ont divorcé quand elle était très jeune, sont tous les deux avocats – son père est dans la télécommunication, et sa mère est notaire – mais il a été claire que leur petite fille ne suivrai pas leurs traces. « Je n'aurais jamais pardonné mes parents s'ils ne m'avait pas laissé saisir cette opportunité, dit-elle. J'adore jouer. Ça me fait me sentir vivant, tout simplement. Ça fait peur mais ça en fait partie. Je pense que c'est important d'avoir des excès d'adrénaline. »

    Malgré les tentations d'Hollywood et une famille compliquée, Emma semble être totalement à l'opposé de ses stars enfants terribles qui font la une des journaux. Elle paraît avoir passé toute son adolescence comme une classique gentille fille, travaillant dur et consciencieusement sans interruption.

    « Je fais les choses comme j'en ai envie, mais je n'ai jamais senti le besoin de me rebeller, dit-elle. Pour être honnête, j'ai toujours eu beaucoup de liberté. J'ai eu un travail à l'âge de 10 ans. J'ai commencé à vivre par mes propres moyens quand j'ai eu 17 ou 18 ans. J'ai gagné mon propre argent, j'ai voyagé à travers le monde. Après quoi pouvais-je me rebeller ? J'avais tellement de liberté que des fois s'en était dur. Mes parents voulaient me protéger mais ils n'avaient aucune idée de comment ils le pouvaient. J'ai dû apprendre sur le tas avec mes propres erreurs. Je suis partie du total anonymat et de la complète inexpérience en comédie pour être dans une superproduction et être très célèbre. C'est arrivé très vite, je n'avais pas le temps de mettre les choses au point. Ça me faisait très peur des fois. » "

    Merci de créditer Emma Watson France pour la traduction.


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    • Parade / décembre 2010 :

     

    " Au moment où la saga de Poudlard est sur le point de se terminer (Harry Potter et les Reliques de la Mort - Partie 1 sort le 19 novembre et la partie 2 en juillet prochain), Emma Watson, 20 ans, connue pour son rôle d'Hermione Granger, a raccroché son balai - mais pas son cartable. L'étudiante de la Brown University a dit à la journaliste de PARADE Jeanne Wolf pourquoi elle a fait passer ses études avant sa carrière.

    " J'ai eu des propositions incroyables pour des rôles, et des fois c'est difficile de dire : "Non, je vais rester ici et faire mes devoirs". Les gens disent souvent "Mais qu'est ce qu'il y a, elle n'est pas disponible ?" Je ferai peut-être un peu de théâtre l'été prochain, mais cette expérience à l'université est très importante pour moi, et je n'abandonnerai pour rien. Je ne vais pas à l'école juste pour le prestige de l'université - je veux partager mes idées, être entourée de gens qui sont passionnés par le fait d'apprendre.
    Être à Brown m'a totalement sortie de ma petite vie tranquille. Je suis super fière d'avoir été dans un pays différent pour étudier et déployer mes ailes. Mon père voulait vraiment que je reste en Angleterre et que j'aille à Cambridge. Alors ma décision d'aller à l'université en Amérique est un peu arrivée de nul part pour mes parents. J'ai pris du temps pour venir ici avec mon père, mais ils m'ont dit tous les deux qu'ils me soutiendraient si je voulais venir.
    Je ne suis pas revenu chez moi depuis trois mois. J'ai envoyé des textos, mais s'était trop dure de répondre au téléphone : j'ai juste fondu en larmes. Mon père m'a dit : "Sois toi même et tout ira bien". Ma mère était plus du genre : "Tu penseras à mettre un manteau bien chaud." Elle m'a envoyé des chocolats anglais.

    Mes journées en tant qu'étudiante sont structurées de façon très différentes par rapport aux films, où il y a toujours quelqu'un pour me dire quoi faire. Quand tu filmes, quelqu'un doit savoir où tu es en permanence toute la journée ; ici personne ne me dit quand je dois manger, quand je peux aller dans la salle de bain. C'est très libérateur. Mes amis pensent que je suis folle parce que j'ai tellement de plaisir à rester éveillée tard le soir ou de sortir pour marcher. Et les bagels - c'est vraiment la meilleure chose au monde ! Les Américains aiment vraiment avoir le choix ; ils ont tellement de choix, c'est impressionnant. Mais j'ai essayé les bagels myrtilles, raisins et cannelle. Heureusement, je fais beaucoup de sport.
     
    L'amusement est quelque chose que j'ai sous-évalué pendant ces 10 dernières années [quand elle a tourné 10 films, incluant 8 Harry Potter]. Je n'ai jamais pris de temps pour ça, en fait c'est très important pour la santé et la joie de vivre en général. Je sais que ça parait ridicule, mais je dois apprendre à m'amuser.

    Le truc incroyable ici c'est que tout le monde est intéressé par sa propre vie, donc ils ne mettent pas leur nez dans la mienne. J'ai l'habitude des gens envahissants qui colportent des ragots, mais je peux être anomyme ici. Mon meilleur ami à Brown n'a jamais vu Harry Potter ou lu les livres. Et un garçon avec que je suis sorti ne connaissait rien aux films, et encore moins que j'étais une de ses stars, j'ai trouvé ça hilarant.

    Ca m'a pris une année pour réussir à faire confiance aux gens et les laisser me connaitre un peu plus. Au début, je ma suis senti bizarre, comme si je vivais deux vies, comme si j'étais schizophrène. Doucement mais surement, j'ai laissé les gens à qui je fais confiance et que j'aime en découvrir un peu plus sur moi et devenir un personne complète. C'est surprennat comme ils sont interessants et respectueux. Je suis chanceuse,
    vraiment très chanceuse." "
    Merci de créditer Emma Watson France pour la traduction.

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    • The Orange Country Register (journal Californien local) / novembre 2010 :

     
    " L'Anglaise de 20 ans se confie au Orange Country Register, un journal local du sud de la Californie.
    En lui demandant ce que ça fait de vivre aux USA, Emma Watson - qui étudie les Arts Libéraux à l'Université de Brown - nous répond : "Je m'y sens bien, c'est comme une aventure.".
    Quand le journaliste lui demande en plaisantant si elle ne trouve pas que les Americains sont des "sauvages", elle répond : "Oh, no. En réalité, le deuxième jour des interviews promotionnelles cette semaine, j'ai rencontré tous les journalistes américain et je me sentais comme chez moi. C'était bon d'entendre une nouvelle fois l'accent américain. Les USA sont vraiment comme une seconde maison pour moi ... Les Américains sont amicaux, gentils,ouverts, honnêtes et fantastiques."
    Emma Watson - qui joue Hermione Granger dans la série des blockbusters Harry Potter - nous a confié que ça avait été triste de tourner les dernières scènes du film final.
    Elle a dit : "Elle [Hermione] fait partie de mon identité. Ca n'était pas juste une rôle pour moi. Elle fait partie de qui je suis et ça va être difficile de trouver qui je suis sans qu'elle soit à mes cotés. "
     
    Source : Musicrooms.
    Merci de cérditer Emma Watson France pour la traduction.

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    • Madame Figaro / 9 novembre 2010.
    " Un moment avec Emma Watson. Tous les 8-28 ans se damneraient pour une telle rencontre. Au 3e étage du Berkeley Hotel, à Londres, où Poudlard a installé ses annexes pour la presse internationale, une fillette logée en face de la suite de l’actrice ouvre la porte de sa chambre toutes les cinq minutes. Elle veut voir Hermione (prononcez « Hermaillonie»)… Ce qui saute aux yeux quand Emma Watson vous serre la main ? Sa petite taille, sa vivacité, sa minceur et… damned!, sa nouvelle coupe de cheveux. Celle qui, à 20 ans, figure au rang des actrices les mieux payées du star system, va quitter le merveilleux monde de J. K. Rowling. Cet adieu à Potter prend chez elle une conception radicale, violente, tranchante. Pour en finir avec miss Granger, les tournois de quidditch et les balais Nimbus 2000, elle a coupé court sa chevelure de pensionnaire.
    Emma Watson affiche une mélancolie non feinte (Harry Potter et les Reliques de la mort parties 1 et 2 achèvent définitivement la saga), reste discrète sur son aventure avec le leader du groupe pop One Night Only, et semble ravie de retrouver deux-trois mots de français, elle qui est née à Paris, « dans le Marais », précise-telle, presque sans accent. Elle porte un pull de laine blanc cassé, organique tendance baba, des leggings noires enserrées dans des bottes Mulberry. Aucun bijou, pas de make-up, mais un vernis noir très tendance. Quant au légendaire sourire de Hermione, il est intact : un goût de framboise-citron d’une espièglerie inimitable.
     
    Madame Figaro. – La nouvelle Emma Watson vient de sortir : cheveux courts à la Jean Seberg. C’était une envie radicale de changer de look ?
    Emma Watson. – Puisque la saga Harry Potter est terminée, il faut tourner la page et ne pas couper les cheveux en quatre. Par contrat, je n’avais pas le droit de modifier la coiffure de la sage Hermione aux longs cheveux châtains, mais je ne suis pas aussi disciplinée qu’elle, et j’ai toujours adoré les coupes courtes ; je trouve ça vraiment cool. C’est audacieux, non ? En fait, ces petites têtes à la Jean Seberg et Audrey Hepburn m’ont toujours paru d’une féminité incroyable. Or, la plupart d’entre nous n’osent pas afficher un tel look. Depuis que j’ai coupé mes cheveux, certaines personnes ont insinué que j’étais lesbienne. Je me trouve au contraire plutôt sexy comme ça !
     
    Qui sont vos actrices cultes ?
    Eh bien, on reste dans le sujet « coupe garçonne » ! Figurez-vous que j’admire plus que tout Jean Seberg, Tanagra au destin tragique, et Mia Farrow, dont la filmographie me fascine.
     
    Dans l’ultime épisode de la saga Harry Potter, le caractère de Hermione subit-il des métamorphoses ?
    Elle grandit, elle mûrit, comme moi, du reste ; je réalise que nous faisons tout ensemble, elle et moi! Dans les Reliques de la mort, Hermione fait de très gros sacrifices que je ne peux pas vous révéler. Sa très grande loyauté vis-à-vis de Harry ne faiblit pas, ses sentiments envers Ron perdurent, mais il y a du nouveau. Ce qui prédomine chez elle, c’est un sens hyper-développé de la justice. On connaît aussi son courage. Mais là, elle va vous étonner par sa témérité délirante. Dans la petite bande, c’est elle la plus intelligente, qui lance la dynamique de l’action, qui pense rapidement, qui sauve la vie de ses amis. Dans ces moments de suspense extrême, les autres personnages reconnaissent sa supériorité intellectuelle. Et je me demande parfois si J. K. Rowling, l’auteur, ne s’est pas projetée en Hermione en écrivant !
     
    Comment vit-on toute son adolescence dans la peau d’une charmante sorcière ?
    Plus que bien. Là, bien sûr, je suis prête à passer à autre chose. J’ai hâte de voir ce qui va m’arriver. Mais Hermione va me manquer car c’est un rôle incroyable à jouer. C’était le rôle de ma vie, peut-être… Je ne sais pas comment je vais faire pour trouver un personnage qui me plaira autant. Elle et moi, on a vécu ensemble onze ans. Le jour, pendant les tournages, et la nuit, je rêvais d’aventures qui n’étaient pas dans le script. Pendant onze ans, mes meilleurs amis à l’écran et dans la vie réelle furent Harry et Ron, c’est-à-dire Daniel Radcliffe et Rupert Grint. Daniel m’épate complètement. Il a une énergie stupéfiante, il est incroyablement charmant, généreux et ouvert. Ces deux garçons sont comme mes frères, nous sommes connectés à vie, nous avons grandi ensemble. Et j’étais la seule fille, ce qui est très agréable !
     
    Ressemblez-vous à Hermione ?
    J’aimerais avoir son intelligence et sa force. Nous avons pas mal de points communs. Pour résumer, je suis moins sérieuse qu’elle et sans doute un peu plus drôle !
     
    Moins sérieuse, moins intelligente, ce n’est pas sûr. Contrairement à la plupart des enfants acteurs, vous avez continué le collège, obtenu vos diplômes et vous êtes en deuxième année à l’université Brown, aux États-Unis, à Rhode Island…
    Ce qui est clair dans ma tête, c’est que j’adore l’histoire et le droit – mon père et ma mère sont avocats – et que je ne veux me fermer aucune porte. J’aime étudier, je travaille dur… mais j’adore le cinéma.
     
    Est-il possible d’avoir une vie en dehors de Harry Potter ?
    Une vie et une belle famille, bien sûr ! Mes parents sont séparés. Ma mère a un petit ami qui a deux enfants; je vis avec eux. Mon père s’est remarié et il a un fils. J’ai donc quatre frères. J’ai aussi deux soeurs jumelles. Mais j’ai l’impression d’être tout le temps entourée de garçons. Comme une princesse ! J’ai aussi beaucoup d’amis, mais ils ont toujours du mal à me comprendre. Je crois que l’amitié garçons-filles est impossible : trop de sous-entendus amoureux. Enfin, j’ai quand même beaucoup de relations platoniques avec des garçons…
     
    En dehors des tournages et des études, que faites-vous ?
    Je vais au restaurant, dans les discothèques avec mes trois meilleures amies, que je connais depuis l’enfance. Je suis fan de cinéma. J’adorerais tourner avec Woody Allen, dont j’ai aimé Vicky Cristina Barcelona. J’ai rencontré Hugh Grant, le symbole de la classe et de l’humour pour moi. Je n’ose rêver d’une comédie sentimentale avec lui. Mon film préféré est Coup de foudre à Notting Hill, je suis très « love story ». J’étudie le jeu des actrices : Julia Roberts m’inspire beaucoup : elle est à la fois énigmatique, belle et naturelle. Cate Blanchett, Julianne Moore ou Natalie Portman sont des exemples à suivre pour la profondeur de leur travail.
     
    Que lisez-vous ?
    J’ai une liste de dix livres en retard, mais le temps me manque toujours. Mon préféré est l’Ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafón.
     
    L’égérie de la marque Burberry est-elle une fashion victim ?
    Je mentirais en prétendant le contraire. Ce que je préfère chez Burberry, c’est leur trench classique, leurs jodhpurs, toujours bien coupés, leurs écharpes en cachemire. À peu près tout, en somme. Sinon, je suis éclectique : Chanel, Balenciaga, Proenza Schouler, le vintage, Adam Grant, les vêtements d’usine et de récup. J’essaie de soutenir les talents de l’avant-garde anglaise, comme William Tempest et Christopher Kane. Les bijoux m’indiffèrent, je trouve ça beau mais je n’aime pas en abuser. Ce n’est pas très chic, non ? Je fréquente pas mal de gens dans le milieu de la mode…
     
    Vous avez créé votre propre marque de vêtements.
    Oui, People Tree. Ce sont des vêtements organiques, cette marque est destinée aux gens de mon âge. Cent pour cent des profits vont à la fondation People Tree, qui soutient des projets éducatifs et écologiques.
     
    Que pensez-vous de Twilight ?
    J’ai lu les livres de Stephenie Meyer. On en devient vite accro. Mais j’estime qu’il y a plus de profondeur et d’action dans Harry Potter !
     
    Avez-vous rencontré J. K. Rowling ?
    Ah oui, plusieurs fois ! Elle est très maman gâteau, old school à fond. Je la respecte profondément, non seulement pour son travail, mais aussi en tant que personne. Elle est très gentille, elle m’a beaucoup soutenue. Elle laisse les films devenir ce qu’ils sont, elle n’essaie pas d’influencer les cinéastes, et, de plus, elle approuve mon interprétation, ce qui est charmant… Je crois que j’ai eu beaucoup de chance. "
     
    Merci de créditer Emma Watson France pour la traduction.

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