• ELLE.FR, janvier 2012

    Emma Watson : une fille toute simple !
    « Harry Potter », c’est fini... Et tout recommence pour Emma Watson ! A 21 ans, l’égérie Lancôme explose au cinéma avec deux rôles forts. Mais comment fait-elle pour supporter un succès aussi époustouflant ? En restant elle-même, tout simplement !
     
    Emma Watson est l’une des actrices les plus riches du monde
    Elle est l’une des actrices les plus riches du monde, elle jouit d’un following gigantesque sur Internet et elle est la nouvelle égérie Lancôme. Mais, à part ça, Emma Watson est une fille désespérément normale. Elle ne fait pas de caprices, ne parle pas d’elle à tout bout de champ, ne transporte pas de petit chien sac à main. C’est juste une fille charmante de 21 ans qui se retrouve dans des circonstances extraordinaires. « Je n’y crois toujours pas. Mais comment me suis-je mise dans cette position ? C’est très étrange. » Presque magique, pourrait-on dire, pour celle qui incarna, de 2001 à 2011, Hermione, la copine sorcière de Harry Potter, dans l’une des sagas les plus rentables de l’histoire du cinéma mondial.
     
    En interview, Emma se tient assise droite devant vous
    En interview, Emma se tient assise droite devant vous, genoux bien serrés, legging et ballerines noires. Une sage étudiante avant un cours. Elle est toute menue, toute belle, toute fraîche, avec un teint de rose, comme une enfant qui se serait vigoureusement récuré le visage. Elle en a la désarmante candeur. « Mon problème, c’est que je suis un peu ennuyeuse, dit-elle d’un sourire fragile. Je ne porte pas de sacs de créateurs, d’immenses lunettes de soleil. Quand je ne dois pas incarner Emma Watson en public, je préfère ne pas me mettre en avant. »
     
    Milliardaire à 19 ans, Emma Watson s'inscrit à l'université
    Vous pensez qu’elle exagère ? En 2009, à 19 ans, après être devenue milliardaire grâce à six épisodes de « Harry Potter », elle s’est inscrite à la Brown University, une faculté huppée de la côte Est des Etats-Unis, loin de sa famille et de ses amis, pour poursuivre, en toute discrétion, des études de littérature et d’histoire. « Depuis l’âge de 10 ans, je travaillais comme une dingue sur les plateaux de cinéma. J’avais besoin de temps pour réfléchir, pour apprendre, pour savoir qui je suis. » Un cursus qu’elle a suivi scrupuleusement, puisque Warner Bros a été obligé de caler le tournage des deux derniers « Harry Potter » sur son emploi du temps. « Je suis toujours inscrite à Brown. Contrairement à ce que la presse raconte, je ne me suis jamais fait chahuter. Les étudiants ont été extrêmement discrets. Personne ne m’a jamais demandé d’autographe. J’ai eu beaucoup de chance ! »
     
    Emma Watson est devenue l'égérie de Lancôme
    Mais on ne peut pas lutter contre son destin. Et certaines propositions ne se refusent pas. Après la saga « Harry Potter », dont le dernier épisode est sorti l’été dernier, elle est devenue la nouvelle égérie du parfum Trésor Midnight Rose de Lancôme. « Quelqu’un m’a demandé pourquoi j’avais accepté ce job, puisque je voulais rester dans l’ombre. En fait, j’ai laissé tomber l’idée que je pourrais redevenir un jour anonyme ! Avant, j’insistais pour prendre le bus ou le métro : une façon de me rebeller contre ma célébrité étouffante. Mais, à un moment, il faut assumer. L’an dernier, au Bangladesh, j’ai traversé un village très pauvre, fait de cabanes en boue séchée. Un petit garçon en haillons m’a demandé : “Hey, t’es pas la fille dans ‘Harry Potter’ ?” Que voulez-vous faire ? »
     
    Emma Watson a toujours été une fashion addict
    D’autres raisons ont poussé Emma dans l’aventure Lancôme. Malgré son look passe-partout au quotidien, elle a toujours été fashion addict. Elle a longtemps posé pour Burberry, a été adoubée par Karl Lagerfeld, a créé sa ligne de vêtements pour ados, Love from Emma. Et, en 2011, le « Glamour » anglais l’a élue la femme la mieux habillée du monde. Pas mal pour quelqu’un qui dit sans rire : « Je dois faire plus attention à mon apparence dans la vie de tous les jours. » Parfois, elle lance des modes sans le faire exprès. Sa récente coupe garçonne, qui lui donne un faux air de Twiggy, la mannequin star des sixties, a été abondamment commentée. Mais ce n’est pas l’expression d’un « fashion statement » très calculé. « Pendant dix ans, à cause de mon contrat avec “Harry Potter”, je n’avais pas le droit de couper mes cheveux. Alors, quand j’ai enfin pu le faire, cet été, je m’en suis donné à cœur joie ! »
     
    Emma est avant tout une fille sérieuse
    Emma est avant tout une fille sérieuse. Même son contrat avec Lancôme paraît l’aboutissement d’une longue réflexion. « Je n’aurais jamais prêté mon image à une marque avec laquelle je ne me serais pas sentie en osmose ! Lancôme représente tout ce que j’aime : la France, où je suis née, la qualité, des stars dont j’admire l’authenticité et la grâce comme Julia Roberts ou Penélope Cruz. Et puis, surtout, chez Lancôme, ils m’ont permis de travailler comme je l’entendais. J’ai beaucoup apprécié cela. »
     
    Emma Watson dégage pourtant quelque chose de complexe
    Emma Watson dégage pourtant quelque chose de complexe. Tout à la fois charmante, juvénile, et, en même temps, hyper-disciplinée, ultra-perfectionniste. Fille de brillants avocats, elle a peut-être hérité d’eux cette maturité, ce sens de l’efficacité qui font que la vie, avec elle, semble une gigantesque « to-do list ». Ses qualités d’organisation lui ont permis d’affronter pendant une décennie les lourdes exigences des tournages de « Harry Potter ». Emma, en fait, ressemble beaucoup à Hermione. Ce côté première de la classe, hyper vive, redoutablement intelligente et bagarreuse. Ce personnage jumeau, avec qui elle aura grandi, a été difficile à quitter. « Hermione, je ne m’en séparerai jamais. Elle me manque déjà. “Harry Potter” était comme une bulle protectrice. C’était ma famille, on vivait tous ensemble. Je n’ai connu que ça pendant dix ans. Mes meilleurs amis étaient Daniel Radcliffe et Rupert Grint. Cela a été très éprouvant de prendre congé de cet univers... »
     
    L’an passé, Emma a tourné deux films prometteurs
    Mais elle y arrive. L’an passé, Emma a tourné deux films prometteurs. « My Week With Marilyn », où elle joue l’habilleuse de Marilyn Monroe (incarnée par Michelle Williams). Et « The Perks of Being a Wallflower », un petit film indépendant où elle campe une fêtarde qui affronte la dépression adolescente et l’autodestruction. Deux choses qui ne risquent pas de lui arriver. Pour l’instant, Emma a décidé de continuer ses études à Brown. Mais il paraît évident qu’elle va assumer son destin d’actrice et d’égérie et qu’elle y mettra tout le sérieux et la rigueur qu’on lui connaît. Logique. Emma Watson est une superstar désespérément normale.

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