• Emma Watson : la fille à la touche magique

    " Emma Watson a l'air d'avoir étonnamment grandi, c'est ce que je mesure quand je la rencontre au Savoy Hotel.

    Assise sur un sofa crème moelleux avec des cheveux courts, lissés et un rouge à lèvres rouge, habillée pour l'occasion d'une robe de cocktail noire dont chaque centimètre carré fait d'elle une femme du monde sophistiquée. Pauvre Emma Watson, j'ai immédiatement pensé, avoir à prouver constamment aux gens comme moi qu'elle n'a plus 11 ans.

    Son nouveau rôle en tant que visage de la gamme 'Rouge in Love' de Lancôme va en quelque sorte vers le changement de ce regard – photographiée par Mario Testino, la campagne capture sa vitalité pleine de jeunesse dans une nouvelle et chique « expression gamine ». C'est beaucoup plutôt gentil et assez décalé par rapport à la réputation de précocité que la franchise Harry Potter – impartialement ou non – a placé sur elle.

    « Quand j'ai grandi, et depuis que j'ai fait couper tous mes cheveux, je me sens un peu plus libre d'essayer de nouvelles choses, » a-t-elle dit dans un sourire, quand j'ai suggéré qu'elle avait eu beaucoup de succès en se débarrassant des chaînes qui l'emprisonnaient dans son rôle de sorcière adolescente godiche depuis une décennie. « Je pense qu'il y a cette idée que le rouge à lèvres est quelque chose d'assez vieux ou quelque chose que l'on ne porte que le soir. Le truc cool avec ceux là c'est qu'ils sont vraiment translucides, comme un baume à lèvre teinté, du coup on peut les porter d'une façon assez casuelle. »

    Si elle a l'air d'une professionnelle, c'est parce qu'elle en est une depuis sa majorité à 21 ans. Choisie parmi des milliers pour jouer Hermione Granger à l'âge de 9 ans, après 8 auditions auprès du producteur David Heyman, Watson vaudrait maintenant – 8 films plus tard – près de 52 millions d'euros selon la rumeur. Elle a signé un contrat avec Lancôme en avril dernier pour apparaître dans une publicité pour leur parfum Trésor Midnight Rose, et était à Selfridges cette journée là pour promouvoir le dernier lancement de rouges à lèvres et vernis à ongles de la marque.

    « Le maquillage est en fait quelque chose que j'ai toujours vraiment adoré », continue-t-elle. « L'équipe de coiffure et maquillage des films Harry Potter était les gens qui me voyaient en premier le matin et en dernier le soir, donc cet endroit était un lieu où je me sentais comme chez moi. Quand on avait du temps libre sur le plateau, je les maquillais et les faisais m'apprendre des trucs. » L'artiste maquilleuse des films Amanda Knight se rappelle que Watson maquillait aussi des figurants pour des scènes de foule, mais Watson a aujourd'hui laissé ça à des professionnels. « Je ne me suis pas maquillée depuis deux ou trois mois », déclare-t-elle, et alors elle s'attend à ce que je dise « Ce n'est pas grave », je lève les yeux au ciel et elle rit. « Je sais ! Mais c'est vraiment bizarre pour moi parce que j'ai l'habitude d'en porter tous les jours. Alors j'ai l'impression que c'est un plaisir aujourd'hui. »

    Elle se réfère régulièrement aux privilèges et aux plaisirs, au fait de se sentir chanceuse et compte ses bénédictions, et elle ne semble pas troublée ou distraite par la quantité d'occasions s'offrant à elle. Elle étudie l'anglais à Oxford, en détachement de campus de Brown.

    « C'est juste pour me donner du temps, vraiment, » dit-elle. « Les gens utilisent leur temps passé à l'université et à l'école, ce que je n'ai pas eu, à réfléchir et à chercher ce qu'ils veulent faire, et qui ils veulent être. Et ça a été très agréable de ne pas être bousculée ou poussée à faire quelque chose. »

    En réalité, Watson a savamment orchestré sa carrière grâce à des choix qui s'approchent de très près à ses intérêts personnels, prêtant son nom à une collection pour la marque eco-fashion People Tree et s'associant à la créatrice Alberta Ferretti pour travailler sur la ligne éthique « Pure Threads ». Son prochain film, The Perks of Being a Wallflower, sortira cette année. Elle peint et lit des livres. Elle a et me parle avec un air coupable d'un essai pour l'université à rendre pour le lendemain qu'elle n'a pas encore fini.

    « On était dans une bulle lors du tournage des Harry Potter », dit-elle, « et après, comprendre comment fonctionne le monde réel a été un challenge. Mais ça a été des petites victoires pour moi : je sais comment utiliser une machine à laver, je sais cuisiner. Ça vaut le coup pour moi de ne pas se sentir totalement déconnectée de tout, sentir que je suis en contact avec des gens qui font autre chose que de la comédie ou qui sont en dehors de l'industrie du film. »

    Dans quelques heures elle accueillera la soirée pre-BAFTAs Lancôme, posant dans une robe rouge brodée Valentino pour les appareils photos du monde entier. Mais pour le moment, elle est assise sur ses pieds nus et elle joue avec son BlackBerry, elle regarde le plant de basilic qui ressort de mon sac de shopping et  demande ce que j'ai à faire au diner. Elle est terriblement normale – si magiquement belle – dans son interprétation de jeune femme bien élevée.

    « Je pense que l'humour m'a bien aidé », dit-elle. « J'ai des camarades, un groupe de gens autour de moi, qui ont pris soin de moi à travers toutes ces expériences et qui n'ont pas peur quand ils me demandent 'Eh, tu fais quoi demain.' et que je réponds 'Je dois voir Mario [Testino] à Notting Hill, il me prend en photo pour la nouvelle campagne Lancôme.' Je ne sais pas – c'est dingue, et certains jours je me sens un peu folle, mais c'est une contre-partie qui me permet de rester équilibrée. Je ne la vis pas à fond, cette partie de ma vie ».

    Watson est optimiste à propos de l'attention qu'elle reçoit et est logique à ce propos ; elle prévoit de voyager plus maintenant qu'elle a un emploi du temps moins chargé, et parle d'aller au bureau de poste, acheter du lait, prendre le métro, bien que je ne crois pas une minute qu'elle puisse en fait faire tout ça sans agitation. « Certains jours, pour certaines raisons, je ne peux aller nul part et je me dis 'C'était une erreur', et d'autres jours je passe inaperçu. »

    Il y a eu un temps, pourtant, à la fin de la franchise Harry Potter, où Watson a atteint la majorité et a commencé à apparaitre au premier rang des défilés comme Chanel et Burberry, sur les panneaux d'affichage duquel elle est apparue avec son jeune frère en 2009. « J'étais entièrement dans le jeu du 'Jetez-moi-ci, jetez-moi-ça', » elle l'admet, « mais je voulais développer mon propre sens du style, et m'habiller toute seule. La presse m'a détruite avec cette robe Rodarte que j'ai porté une fois – elle était bleue claire avec des chaines dessus ». Elle rit et frissonne légèrement. « Je l'adorais. Et j'ai porté une robe en cuir Christopher Kane avec des fleurs brodées partout dessus. Ce n'était pas si fou, mais en même temps ... »

    Elle semble avoir admirablement surmonté la publicité post-Potter pourtant. « La mode m'a donné une chance de sentir que j'étais quelque chose en dehors de Harry Potter, » explique-t-elle. « Je suis une personne multidimensionnelle et la mode me le permet : on peut se réinventer à travers ce qu'on porte et comment on coupe ses cheveux ou autre. »

    Sa coupe de cheveux a été, bien sûr, un choc international, et a tourné en un débat global. Était-ce une bonne idée, le regrette-t-elle, pourquoi l'a-t-elle fait ? Watson fait face aux compliments et aux critiques de la même façon, extraodinairement donc. C'était plus qu'un fait divers peoplemmais plutôt un fait culturel : les fans d'Harry Potter étaient horrifiés, pendant que l'industrie de la mode applaudissait la disparition des boucles d'Hermione.

    « J'ai vu des journalistes me demander si ce n'était un coming out, si je n'étais pas lesbienne maintenant. » Elle lève les yeux au ciel. « Cette coupe de cheveux m'a fait réaliser à quelle point l'opinion de chacun est subjective. Certaines personnes en étaient folles et d'autres gens ont juste pensé que j'avais pété un plomb. Tout ce que je peux faire est de suivre mon instinct, parce que je ne me soumettrais jamais à personne. » "

    Merci de créditer EmmaWatsonFrance.com pour cette traduction.


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  • lc

    Lors de son passage au Savoy Hotel, le 10 février dernier, Emma a rencontré Harriet Walker, journaliste pour The Independente et lui a offert une interview exclusive disponible depuis aujourd'hui sur le site web du journal. En voici un premier extrait traduit, le reste viendra demain :

    "Emma Watson a l'air d'avoir étonnamment grandi, c'est ce que je mesure quand je la rencontre au Savoy Hotel.
    Assise sur un sofa crème moelleux avec des cheveux courts, lissés et un rouge à lèvres rouge, habillée pour l'occasion d'une robe de cocktail noire, chaque centimètre carré fait d'elle une femme du monde sophistiquée. Pauvre Emma Watson, j'ai immédiatement pensé, avoir à prouver constamment aux gens comme moi qu'elle n'a plus 11 ans.
    Son nouveau rôle en tant que visage de la gamme Rouge in Love de Lancôme va en quelque sorte vers le changement de ce regard – photographiée par Mario Testino, la campagne capture sa vitalité pleine de jeunesse dans une nouvelle et chic « expression gamine ». C'est beaucoup plutôt gentil et assez décalé par rapport à la réputation de précocité que la franchise Harry Potter – impartialement ou non – a placé sur elle.
    « Quand j'ai grandi, et depuis que j'ai fait couper tous mes cheveux, je me sens un peu plus libre d'essayer de nouvelles choses, » a-t-elle dit dans un sourire, quand j'ai suggéré qu'elle avait eu beaucoup de succès en se débarrassant des chaînes qui l'emprisonnaient dans son rôle de sorcière adolescente godiche depuis une décennie. « Je pense qu'il y a cette idée que le rouge à lèvres est quelque chose d'assez vieux ou quelque chose que l'on porte que le soir. Le truc cool avec ceux là c'est qu'ils sont vraiment translucides, comme un baume à lèvre teinté, du coup on peut les porter d'une façon assez casuelle. » ..."
    Merci de créditer EmmaWatsonFrance.com pour cette traduction.
     
    EDIT (21.02) : Chose promise, chose due ! Vous pouvez dès à présent lire la suite de l'interview d'Emma donnée à The Independente ICI ! J'aime beaucoup la façon dont Emma est décrite par la journaliste, on la voit d'un oeil neuf, ce qui est vraiment très agréable. Et on apprend quelques petits trucs sympas sur Emma, comme la montant de sa fortune ! ^^
    Découvrez également une nouvelle photo d'Emma qui promouvoit ici le fond de teint Maqui Blanc Miracle en Asie !
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  • rumLes rumeurs couraient depuis plusieurs mois sur une collaboration prochaine entre Emma et Guillermo Del Toro pour l'adaptation du roman nommé Belle de Ronbin McKinley. Le site web Variety.com a actualisé le statut du film en précisant qu'Emma serait dans la dernière phase des négociations pour obtenir le rôle principal. Cette adaptation visera à être la plus proche possible du livre. Le script sera écrit par Andrew Davies et distribué par Warner Bros. Aucune date de sortie ou dde torunage n'a été pu être établie pour le moment .

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  • rSelfridges.com a publié la vidéo officielle de l'apparition d'Emma à Selfridges ! On y découvre de nouvelles parties du question/réponse !


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